jeudi 23 décembre 2010

Les métiers du football (épisode quatre)

Mes 7 ans au SCO d'Angers (2)


Saison 66-67. Arrivée de Margottin, Dubaele viennent renforcer notre équipe et nous finissons 3e du championnat de France meilleure place de tous les temps du SCO Angers en première Division et je le souligne tout de même je finis en tête des étoiles France football des arrières centraux et 10e tous postes confondus et meilleur Angevin. Mais en fait je jouais demi récupérateur, j’étais un libéro devant mon arrière central Zizi Chlosta, au SCO nous jouons sans libéro. René Gallina notre gardien disait que c’était lui le libéro. Après cette belle saison le SCO est demandé pour faire des matches Amicaux intéressant, c’est au Parc des Princes contre Benfica, en Pologne derrière le rideau de Fer à Varsovie contre l’équipe Nationale de Pologne qui prépare la coupe du monde, au Zaïre à Kinshasa contre les champion du Pays et L’équipe Nationale.

Saison 1967-1968. naissance d’Hélène le 30mars 1968, un soir de match dans une clinique d’Angers !-le président du SCO, le docteur Kerjean était venu à mon domicile examiner Jacqueline avant son départ pour la clinique et nous avait affirmé que nous allions devenir parents d’un petit footballeur….Hélène je vous l’assure est une ravissante jeune femme(elle adore le foot au travers d’un de ses fils Jules)

Avec la même équipe plus le renfort d’Yvan Roy ,le meilleur ailier gauche du moment nous trouvons le moyen de descendre en seconde division, mystère du football, mais tout de même beaucoup de blessés cette saison là . Il faut attendre la dernière journée, nous descendons d’un but au goal-average et pourtant nous gagnons le dernier match à Aix en Provence 8 à 1. A quelque chose malheur est bon, puisque cette descente nous a permis de finir champion de France deuxième division en battant au passage le record de tous les temps des buts marqués et de finir avec 12 points d’avance sur Angoulême qui d’ailleurs avait dans ses rangs le meilleur buteur de seconde Division de tous les temps en la personne de Gérard Grizetti (maintenant Président des plagistes de Cannes…et oui !)Demi finaliste en coupe de France contre Marseille, perdu 2 à 1 après prolongation en match aller - Retour. L’entraineur était Louis Hon.

Saison 69-70 Départ de Chlosta et Deloffre, le départ de ce dernier permet la titularisation de Jean Marc Guillou par Louis Hon. Quelques anecdotes sur Jean Marc qui fut avec Raymond Kopa une des figures les plus marquantes du SCO. Il arriva au Club en 1964 comme moi, mais il eut du mal à s’imposer pour deux raisons principales : la première est que nous avions un milieu de terrain très fort : Poli- Dogliani -Deloffre - Pottier déjà un des quatre faisait banquette. La seconde raison est que Robert Lacoste le trouvait bon mais trop nonchalant, ce qui était un peu vrai mais sa classe compensait nettement ce défaut. En début de saison un match amical ( il n’était pas encore titulaire) mon Jean Marc va s’échauffer avec des baskets, jusqu’à là pas de problème, on va rentrer sur le terrain pour le match et Jean Marc avait toujours ses baskets
- tu ne vas pas jouer avec tes baskets ?
- pourquoi ? Si ! Je n’ai que ça. !
Il n’avait pas la mentalité du joueur qui veut s’imposer à tout prix. N’importe quel autre aurait fait en sorte que ! Son Premier match fut à Nantes et pour la Photo Dogliani s’agenouille et impossible de se relever, on fait appelle à notre ami Jean-marc par haut parleur car il était remplaçant et c’est l’un des joueurs qui lui prêta une paire de chaussures pour jouer et ce jour là il fit un malheur et nous avons gagné 1 à 0, première défaite du FC Nantes depuis quatre ans sur son terrain. Jean Marc s’imposa vraiment au niveau National après mon départ en 1971 et surtout à Nice et avec l’arrivée de Kovacs comme sélectionneur qui fit appel à ses services en équipe de France. En cours de Saison 69-70 Lucien Leduc remplace Louis Hon. 7e au classement ce qui n’est pas mal mais c’est le match d’appui de coupe de France à Nîmes qui marquera cette saison, après notre victoire de 2-0 à Bastia et la défaite à domicile 3à1 match d’appui à Nîmes et nous menions 3 à 1 quand les supporters Bastiais envahissent le terrain mettent KO l’arbitre et nous agressent sans que les CRS à quelques dizaines de mètres interviennent après quelques échanges musclés nous trouvons refuge auprès des CRS qui n’avaient pas bronché. Bien sûr condamnation à mort pour le prochain match à Bastiat.

A suivre...

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