lundi 31 mai 2010

29ème journée

Istanbul


Hélène :


Papa est arrivé à Istanbul et il cherche un camping. Nous aurons sûrement plus de nouvelles ce soir.

Jacques :


Pour terminer la narration de la journée d'hier : l'après-midi a été très épuisant et pour finir dans une palmeraie en camping sauvage.

Hugues m'a dit : "Les chemins côtiers sont tellement plus beaux !"... oui Hugues, et tellement plus épuisants.

Ce matin, après ce premier camping sauvage en Turquie, je devais être pas loin du village, car à 4h30, prière avec hauts parleurs (on n'arrête pas le progrés) et à 5h30, défilé des petits tracteurs à deux roues avec une remorque qui font un bruit d'enfer en allant aux champs !

Premier arrêt sur le port de Hosköy pour prendre un café (ne cherchez pas, c'est pas sur la carte !)

Port de Hosköy

C'est a partir de cet endroit que les choses se sont gatées... L'enfer du randonneur a commencé !



Devant la difficulté de cette côte en terre battue, j'ai essayé de trouvé un chauffeur qui puisse me monter. Je l'ai trouvé et il me demandait 80 livres, soit 40 euros. J'avais l'impression qu'il me prenait pour un pigeon, donc évidemment, je refuse le marché. Je me suis dit : "On va voir ce que l'on va voir !" et le Mouilleron est parti a l'attaque de la falaise !


Mais après 5 kms de montée d'enfer, je ne pouvais même plus pousser le vélo et la remorque. Avec les quelques voitures qui passaient, j'ai bien tenté de faire du stop mais sans succès. Je me demandais bien comment allait finir cette histoire, lorsqu'un jeune couple en fourgonette s'est arrêté et m'a proposé de m'enmener jusqu'à Istanbul. J'étais tellement épuisé que je n'ai pas eu la force de refuser. Voilà pourquoi certains ont trouvé que j'avançais comme une fusée.

Je me suis baladé dans Istanbul l'après midi à la recherche d'un camping, sans succés. En vélo, on est perdu dans cette immense ville avec une très grande circulation. Bien sûr ,je n'ai rien vu ni rien ressenti des événements du jour. Ce soir, j'étais prêt à faire du camping sauvage dans un parc mais la batterie de mon téléphone était vide et j'ai fait l'effort de trouver un hôtel et il se trouve qu'il a internet.

La journèe la plus épuisante et stressante depuis mon départ... Merci Hugues pour les routes côtiéres.

Mais je me répéte : "Tout ce qui ne tue pas nous rend plus fort !"

Demain sera un autre jour.

dimanche 30 mai 2010

28ème journée

Pas loin de Canakkale - 120 kms plus loin dans une oliveraie


Il est 14h, je m'arrête pour manger dans une station service et, par chance, il y a internet. Donc, si ce soir je ne l'ai pas, j'enverrai un SMS à Hélène pour compléter la journée, il faut être opportuniste. En attendant, revenons un peu sur les événements de la journée...

Départ à 7h du camping-hôtel. Cette nuit, j'ai dormi sous la tente, c'est moins bien qu'un lit mais ça me rappelle lorsque j'était louvetot, et puis, tout ce qui nous tue pas nous rend plus fort.

Arrivé assez rapidement à Canakkale et traversée des Dardanelles par un bac (2 lires). J'ai sympathisé avec des Turcs, ce sont des gens charmants. Nous nous sommes échangés nos adresses emails. En 1h, je suis passé de l'Asie mineure à l'Europe.

Mes potes turcs et moi sur le bac.

Pour le grand-père à propos de la bataille des Dardanelles :

Le but de cette bataille était de contrôler la mer de Marmara. L'idée d'éliminer l'Empire ottoman de la guerre par une action navale fut présentée au conseil de guerre par le premier Lord de l'Amirauté, Winston Churchill, vers la fin de novembre 1914. Selon le plan initial, une force navale devait attaquer le détroit afin d'ouvrir la route vers Istanbul. Malgré les réserves présentées de plusieurs côtés, ce plan fut dûment approuvé.

Les Dardanelles, l'endroit le plus étroit entre la mer Egée et la mer Marmara, comme Gibraltar entre l'Atlantique et la Méditerrannee (pour les petits).

La route et bonne, il ne fait pas trop chaud, des petites montées sympathiques, je longe la mer de Marmara.

En m'arrêtant prendre de l'eau à une fontaine, une famille m'a offert du gateau aux amandes et du miel, et en plus une bouteille d'eau minérale fraîche. La journée de repos m'a fait le plus grand bien mais il faut dire que le relief et l'étât de la route n'est pas le même. Ce matin, j'ait fait 60 kms et je vais avancer tranquillement.

Quelques pensées sur quelques commentaires (on pense beaucoup quand on roule) :

Pour faire sourire les fouteux... Lorsque j'etais entraîneur (je le dis encore souvent à Jules, mon fouteux de petit fils), je voulais que les joueurs jouent en levant la tête. Un bon joueur voit à 30m autour de lui, Platini voyait tout ce qui se passait sur le terrain - il pouvait même surveiller sa femme dans les tribunes.

Oui Gigi, le but de cette promenade était de perdre mon embonpoint, ça vient petit à petit. J'avais proposé au Roi René de me suivre, mais il m'a dit : "Dommage, je n'ai pas fini ma convalescence !"

Je voudrais dire à Pierre Salviac que... Georges Benjamin Clemenceau est né le 28 septembre 1841 à Mouilleron-en-Pareds.

Pour répondre à Kikine à propos du kilométrage... Je suis encore loin de la moitié, je n'ai fait en vélo que 2.500kms environ. J'en serai à la moitié lorsque j'aborderai le Danube... Il y a encore de l'eau à couler dans ce fleuve. J'espère être à Istambul juste un mois aprés mon départ.

Peut-être à ce soir, Hélène ou moi, c'est selon.

samedi 29 mai 2010

27ème journée à Çanakkale

Repos en Turquie, pas loin de Çanakkale


Pas grand-chose à dire sur cette journée qui m’a servi à récupérer physiquement. Donc, détente, baignades, bain de soleil, bière sur le fauteuil relax avec un temps magnifique (32°). C’est fou comme on sent moins la chaleur que sur le vélo.

Ce matin et un peu cette après-midi, j’ai eu le temps de faire mes diapos sur la Grèce et la 1e partie de la Turquie. Evidemment, je n’ai pu que les envoyer qu’à ceux dont j’avais l’adresse email. Certaines me sont revenues soit parce que leur boîte à lettre était pleine, soit certaines n’acceptent pas un certain volume - j’essaie de mettre entre 6 et 7 MO (méga-octets).

Demain sera un autre jour, passage des Dardanelles et direction Istambul qui se situe environ à 350 kms. Le relief, je ne le connais pas, l’état des routes non plus... Bof, c’est ça l’aventure !

J’avais trois jours de retard pour lire vos commentaires et j’avais la larme à l’œil, je croyais être un gros dur, mais en fait je suis émotif... Il est temps qu’à soixante-dix ans je m’en aperçoive !!! Ma compagne Mad n’en croira pas un mot. Tous ces commentaires me donnent une force morale extraordinaire. Si j’abandonne, ce ne sera certainement pas la cause. Mais il y a des impondérables, les blessures, la maladie ou des causes familiales, etc. Inch Allah !

Bravo à Jules. Il a été en finale de son tournoi avec le stade Bordelais et il a même marqué un but. J'espére qu'il sera meilleur que son Papy qui n'a jamais pu être international ! Et Paul, tu as promis de composer une chanson sur la promenade en vélo de Papy !

vendredi 28 mai 2010

26ème journée

30 kms avant Ezine - Camping à 15 kms de Çanakkale


J'ai mis mes compte-rendus pour les journées 24 et 25.

Ce matin, départ à 8h. Je croyais avoir fini avec la montagne mais ce n’est pas le cas. En plus, la route est épuisante avec ces gros graviers sur le goudron. Ce n’est pas roulant, on croirait être sur des pavés. En plus, dans les villages, les chiens viennent menacer mes mollets. Je comprends pourquoi je n’ai pas vu un seul Turc en vélo. J’aime mieux les vaches, elles sont plus paisibles.

Autres constatations : les femmes, contrairement en France, sont habillées à l’européenne et les gens sont très gentils.

Après bien des efforts je suis arrivé à Ezine et toujours des côtes. Je passais à 5 kms du site de Troie (Troia) et je voulais pas le manquer malgré ma fatigue.


Devenue célèbre par l'Iliade et l’Odyssée, Troie a été détruite et reconstruite 9 fois entre 3000 avant J-C et 500 ans après J-C. J’ai été déçu, je n’ai pa vu Brad Pitt.


J’ai rencontré, en prenant un pot, un groupe de Hollandais fort sympathiques qui parlaient français.

Sur la côte, à 15 kms de Çanakkale, j’ai trouvé un hôtel (25 euros) et un camping (10 euros). Je n’ai pas hésité, j’ai pris l’option hôtel avec piscine et plage. Il est possible que demain je fasse une journée récupération car ces côtes et la chaleur m’ont épuisées. Pas de chance, l'hotel est complet donc je camperai.

Le Cheval de Troie.

jeudi 27 mai 2010

25ème journée

Face à l’île Lesbos – Un camping en bordure de mer


Hélène :


Je suis désolée, c'est encore moi qui vais vous donner les news.

Papa n'a toujours pas de connexion internet. D'après son message, il en a fini avec les montées de la côte d'Assos, site très connu. Il est arrivé au camping de Kolonia à 30 kms d'Ezine et à 80 kms de Çanakkale. Il va donc traverser les Dardanelles.

Cet après-midi, baignade et relaxation car il avait besoin de souffler. Il a été obligé de monter plusieurs côtes en poussant son vélocity. Le positif de la journée : pas de crevaison...

"Demain sera un autre jour."

Voilà mon petit résumé journalier. A demain pour de nouvelles aventures...

Jacques :


Fin prêt pour le remorquage !

La nuit fut bonne mais je n’ai pu m’empêcher de penser à cette remontée. Je me suis dit que même si je la fait à pied, eh bien je ne mettrai pas plus que la matinée. Petit déjeuner à 8h, il est compris dans le prix de la chambre et je compte bien en user et peut-être même en abuser, car hier soir je n’ai pas mangé. Ah, ce n’est pas le club Med ici, mais les plus mauvais moments deviennent des souvenirs extraordinaires.

J’essaie de faire comprendre qu’il pourrait me remettre sur la route en voiture. Le problème, c'est qu’il peut mettre la remorque mais pas le vélo, donc il me propose de me tirer avec une sangle pour 30 lires (15 euros). Ça me paraît dangereux et pas très bon marché mais remonter en tirant le vélo, c’est au-dessus de mes forces, donc j’accepte. C’est comme çà que j’ai fait ma première ascension, tiré par une voiture ! C'est vraiment un truc de débile - j’ai honte - mais je suis tout heureux d’arriver en haut sans encombre. Le reste de la matinée fut galère avec montées - quelques fois à pied - et descentes. Lorsque je suis à nouveau arrivé en bordure de mer sur un terrain sans montagne et que j’ai vu un camping vers 15h, je me suis dit qu’un peu de repos et une petite baignade seraient les bien venus. J’en ai profité pour laver du linge. Repas au resto du camping car à midi je n’ai mangé que deux gateaux. C’est un camping du 19e siècle avec la douche au jet. Tout est sale, l’hygiéne dans les lieu publics est déplorable, mais il sont sympas et c’est l’essentiel. Je n’ai fait que 45 kms et je suis à 30 kms de Ezine. J’ai pris le souper au camping.

Mes compagnons de route : des chiens et des vaches.

mercredi 26 mai 2010

24ème journée

Ku Burunu - en face de l’île Mitilini


Hélène


Je retransmets à nouveau le message que m'a envoyé papa par sms.

Le résumé : dur,dur !!! Il n'a pas trouvé de camping, il a pris le chemin de la côte, mais c'est infernal : ça monte et ça descend tout le temps, à tel point, qu'à la fin, il a fini à pied.

D'après ce que je comprends, il a trouvé un motel mais, demain, dès le départ, il a 5 kms de côte. Il met : "Pas de problème ! Pour la ligne, c'est super !"

Allez papy !!! On est tous avec toi ! Gros bisous.

Jacques :


Ce matin, je me suis partagé entre 2 heures d’internet et trois heures de vélo. Puis, je me suis arrêté manger dans le petit port de pêche de Kuçukkuyu.



Un bon poisson au menu. Je prends mon temps et je ne pense pas que je vais faire beaucoup de kms. J’ai trouvé un pneu neuf pour ma remorque. Après manger, je décide de suivre la côte face à l’ile Mitilini (grecque). C’est très beau mais avec la remorque assez lourde, chaque ascension est une souffrance et en fin d’après-midi, je suis obligé de pousser mon vélo. J’ai choisi de faire tout ça et donc je suis bien obligé d’assumer. Le Cormet de Roseland est une rigolade à côté. J’avais trouvé des campings à 65 kms mais je n'avançais plus.


Passage à Assos avec ses monuments vieux de 12 siècles qui ont été mis à jour. Assos était pendant l’Antiquité un haut lieu scientifique, où Aristote, entre autres, enseigna pendant 3 ans. De ce site, situé sur une montagne, vous pouvez admirer l’Ile de Lesbos. Ce village, perle du golf d’Etrmit, fut pendant longtemps le lieu où se retrouvaient les artiste initiés d’Istanbul. Voir Assos pour plus de renseignements.

Après 95 kms de route, rien en vue pour passer la nuit si ce n'est un motel en dehors de la route et une descente de 5 kms. Là, pas de problème, mais demain il y en aura un car il faudra que je la remonte la côte et c’est du 10%. C’est un cul sac mais la chambre est impeccable. Demain sera un autre jour !

mardi 25 mai 2010

23ème journée

Le Pirée - Turquie


Hélène


Je vous donne des nouvelles de papa que j'ai eu par sms.

Papa n'arrive pas à avoir internet alors je vous retranscris son message. Il est dans un camping à Kub Burenu à 70 kms de Dikili, là où il a débarqué. Ce n'était pas du tout le lieu prévu. Il a loupé sa station car il dormait. Mais il me dit que ce n'est pas grave, qu'il retombe sur ses pattes... Étonnant, non ???

Il est dans un camping lugubre : "C'est le métier", dixit notre cycliste préféré ! Aujourd'hui, 3 crevaisons et en plus le pneu de la remorque à changer.

Il s'est arrêté au restaurant à midi car il n'avait pas mangé depuis la veille 14h... Il a fait ses 50 premiers kms en Turquie.

J'espère que demain ça ira un peu mieux mais il n'a pas l'air abattu (comme toujours, il n'a jamais cet air là...)

Jacques


Vous pourrez voir des photos de l'Acropole sur la journée précédente.

J'ai trouvé internet dans une station service, deux jours à rattraper.

Chios est une île Greque en bordure de la Turquie.

Départ à 19h sans cabine car mon budget ne me le permet pas. Par contre, j’ai pris mon sac de couchage et mon matelas pneumatique pour m’allonger. Même genre de voyage que le précédent mais cette fois sans internet satellite. Vers cinq heures du matin, il fait jour et nous passons des iles greques à 6h. Je devais dormir, il y avait une escale à Chios que j’ai loupé. En fait, je croyais que c’était le terminus. Donc je me suis arrêté sur l'île suivante, Militini, pensant que j'allais devoir revenir à Kios. Après renseignement, il y avait un bac et une heure de bateau plus tard, j'étais en Turquie, un peu plus haut que Izmir, à Dikili. Voilà une bétise à bon marché. Je pense pas que j'aurais pu être organisateur de voyages.

Donc, aprés avoir pris des devises, j'ai commencé mon périple en Turquie. Cinquante premiers kilométres sans probléme, un repas au restaurant.

Du personnel sans doute pour le ramassage de ???

Après-midi plus difficile avec trois crevaisons dont le pneu de ma remorque en piteux état. Le premier camping que j'ai trouvé, je m'y suis arrêté.

Lors d'une de mes crevaisons, la dépanneuse arrive !

lundi 24 mai 2010

22ème journée à Athènes

Athènes


Hélène


Message de papa ce soir. Il a terminé sa visite d'Athènes. Il prend le bateau pour Kios (île de Chios) demain, et à lui la Turquie (Izmir)...

Jacques


J'ai trouvé internet dans une station service en prenant du gasoil ! C'est donc la 22ème journée avec la visite d’Athènes et le départ pour Chios.

Bravo le Stade Rochelais, ils ont su le faire... Seule la victoire est belle ! L'essentiel restait de participer quand même.

Levé de bonne heure, je pars visiter en vélo mais sans la remorque que je laisse au camping. C’est pas évident de se retouver dans cette immense ville en ne parlant que le Français et encore, mal... Bof, Christophe Colomb a bien voyagé sans parler anglais.

En premier lieu, le Parthénon. C’est un incontournable comme les Pyramides, le Machu-Pichu, les Tours de la Rochelle et le Château de René en Anjou. En Grec ancien, Παρθενών / Parthenṓn (de παρθένος, nom féminin, « jeune fille, vierge »), littéralement « l'appartement des jeunes filles », c'est-à-dire, ici « la demeure d'Athéna Parthenos ». Édifice situé sur l’Acropole d’Athènes, le Parthénon est consacré à la déesse Athéna, protectrice de la cité et déesse de la guerre et de la sagesse. Il a été conçu tout à la fois pour abriter la statue chryséléphantine de la déesse, œuvre de Phidias, et pour abriter l'argent de la cité et de la ligue de Délos. C'est probablement le plus connu des monuments grecs classiques. Il a été construit de -347 à -342 par l'architecte Ictonose et décoré par le sculpteur Phidias, à l'initiative de Périclès.

Aprèle Parthénon, ce fut le National Garden, le Stade Olympique et Le Zappeion. Vous me direz, c’est peu, mais mieux que rien et seul, je ne me sens pas l’âme culturelle.

Puis, direction le Port du Pirée pour voir ce qu’il en est quant à la traversée vers l’Ile Chios. Pour information, je suis obligé de passer par cette île, puis de prendre un passeur pour accéder à la Turquie compte tenu de leurs relations tendues. Il se trouve qu’il y a un bateau à 19h. Je suis preneur car il n’y en a pas tous les jours. Donc, je reviens au camping (pas facilement) ranger mon barda et filer vers le port du Pirée pour être dans les temps. Changement de continent, je passe en Asie Mineure (et au Moyen Orient).

dimanche 23 mai 2010

21ème journée

Corinthe - Athènes


Déjà trois semaines que je suis parti et je n'ai pas vu le temps passer. Heureusement que ce n'est que ponctuel, autrement la vie serait trop courte.

Départ du camping vers Athènes en longeant la mer Egée. Ce matin, il fait très beau, le ciel et la mer sont d'un bleu horizon. La côte est très belle. Je devrais être à Athènes en fin de matinée. L'étât de la route s'améliore en me rapprochant du but. C'est dimanche et il n'y a pas beaucoup de circulation. J'ai l'impression que la Grèce m'appartient. Un vrai moment de bonheur, comme le jour où j'avais traversé la Vallée Blanche d'Italie à l'Aiguille du midi sans connaître le chemin. Mad, ma compagne, pourrait vous le raconter. Un peu de fun de temps en temps pimente la vie.

La route après le canal de Corinthe est plus escarpée et souvent taillée dans la roche, ce qui n'est pas trop le cas sur la photo.

Vue en arrivant à quelques kms d'Athènes (personne pour me prendre en photo).

Un peu de difficultés pour trouver un camping dans Athènes. Il faut dire que je ne connais pas cette ville comme ma poche, et en plus j'ai perdu mon GPS ou on me l'a volé. J'ai juste eu le temps de monter ma tente et l'orage a éclaté. De toutes façons, je n'envisageais pas de visiter aujourd'hui. Cet après-midi, c'est tout relax. Un peu d'ordi pour me détendre.

Demain sera un autre jour !

samedi 22 mai 2010

20ème journée

Patras - Corinthe


Je vais suivre les bords de la mer. Korinthiakos Kolpos (golfe de Corinthe), c'est trés beau. Une route entre la mer, la montagne et l'autoroute mais l'asphalte est un peu défoncée. Les villages se succèdent, j'ai l'impression que mon périple commence ici. Sur cette route en bordure de mer, c'est que des rochers, jamais de sable. La mer est très calme et le temps s'est amélioré. A 13h, j'achète quelques bricoles pour manger et je me relaxe un peu. Vers 15h, j'arrive dans la ville de Corinthe. Pas terrible et je continue à suivre la côte et je tombe sur le Canal de Corinthe.

Canal de Corinthe.

Le canal de Corinthe est une voie d'eau artificielle creusée à travers l'isthme de Corinthe, en Grèce, pour relier le golfe de Corinthe, dans la mer Ionienne, à l'ouest, au golfe Saronique, dans la mer Égée, à l'est. Le canal de Corinthe fait donc du Péloponnèse une île, puisqu'il perce de part en part l'isthme reliant cette péninsule au reste du territoire grec.

Canal de Corinthe. Le pont s'enfonce dans l'eau.

Quelques kilomètres plus loin, je trouve un camping qui a bien sûr internet, je fais mon blog et, en même temps, je jette un oeil sur la finale de la ligue des champions.

J'ai fait mes 130 kms avec 17 de moyenne. Demain, Athènes... et aussi demain, le Stade Rochelais est champion de France.

Allez le Stade Rochelais, vous êtes les plus forts !

vendredi 21 mai 2010

19ème journée

Ancône - Patras


Pendant la nuit, de gros orages se sont abattus sur l’Adriatique et la nuit fut très longue dans les fauteuils. Au matin, lorsque le jour s’est levé, nous avons aperçu les côtes grecques car nous faisons escale à Igoumenitsa, en face de l’île de Corfou, à 8h. Temps très gris et pas chaud.

Igoumenitsa, étape avant Patras. De la montagne et encore de la montagne...

Quelques rencontres sur le bateau :

Un couple de motards belges avec qui j'ai sympathisé. Ils se rendaient à un rassemblement de Harleys.

Le seul couple de jeunes à velo sur le ferry.

Mes premiers coups de pédale sur les terres grecques vers le pont Rion-Antirion.

Arrivée à Patras à 15h30 et je m'avance un bout de chemin pour trouver un camping. Pas de problème ce soir sauf qu'il pleut et j'espère que la tente est étanche.

La tente était bel et bien étanche et la nuit fut bonne. Ce matin, le temps a l'air calme mais nuageux. En principe, je devrais aller à Athènes en deux étapes et y rester un ou deux jours, je verrai. Bises à tous.

A Jean-Claude et Jacqueline :

Belle leçon d'histoire de la Grèce moderne. Ce que je savais, c'est que ce pont reliait le Péloponnèse au reste du Pays. Peut-être que ce soir je serai au canal de Corinthe qui les divise !

jeudi 20 mai 2010

18ème journée

Senigallia - Ancône


Hélène :


Papa est à Ancône, il vient d'embarquer sur le ferry (départ 16h). Il arrivera en grèce à Patras demain à 14h. Il compte faire Patras-Athènes en 2 jours. Ensuite, il restera à Athènes 1 ou 2 jours. Il reprendra à nouveau un ferry pour Izmir en Turquie. Et là, la veritable aventure va commencer...

La bonne nouvelle, c'est que sur le ferry il ne peut pas pédaler et qu'il sera bien obligé de se reposer un peu...

Jacques :


Je suis sur le bateau en liaison satellite. Tout baigne. Bruno et la famille Aslan ont une super propriété et Bruno a été charmant et très serviable. Ce matin, j'ai fait le plein de chambres à air et de pneus et en route pour Ancône distant de 25 kms pour prendre le ferry. Ce changement de programme est dû à l'incertitude des départs et arrivées. Il est inutile d'aller à Brindisi s'il n'y a pas de ferries qui partent.















Hotel de ville de Senegallia

Maintenant, il faut attendre demain 14h pour voir la suite.

Bises a tous, Jacques.

mercredi 19 mai 2010

17ème journée

Rimini - Seniggalia


Ce matin, je me suis hâté de ranger mon matériel car l'orage grondait. En fait, il n'a pas plu mais beaucoup de vent et très frais. J'ai longé les plages sur quelques kms et j'ai repris la route normale. A Pesaro, la route suit la mer et la voie de chemin de fer. 60 kms pour arriver chez Bruno, le frère de Carlo.

Hôtel de ville de Senigallia.

En discutant avec Bruno, il m'a convaincu de prendre le ferry à Ancône plutôt que Brindisi. La suite au prochain épisode...

mardi 18 mai 2010

16ème journée

Bologne - Rimini


Hélène :

Papa est à Rimini. Il cherche un camping, ou plus exactement, un petit coin de champ. Il a l'air parti pour faire du camping sauvage.

Je n'en sais pas plus...

Paul et Jules pensent très fort à leur papy et suivent l'expédition tous les soirs. Paul attend surtout les photos !!!

Jacques :

La Piazza Maggiore de Bologne.

Toujours Bologne.

Hôtel toujours trop cher et pas de camping. En rentrant dans Bologne, un parc se présente et je trouve un petit coin à l'abri des regards pour poser ma tente.

A 7h du matin, visite de Bologne avec la Piazza Maggiore qui est superbe, puis en route. Incident mécanique avec le pédalier qui fait des siennes. J'aurai la chance de trouver un atelier de mécanique sur mon chemin. La deuxième (partie de la journée) se fera plus difficilement, la fatigue sans doute, plus deux crevaisons. Enfin Rimini... Photo du centre historique et recherche d'un camping. Je longe les plages aménagées et enfin, je trouve un camping... Ouf, je vais pouvoir me laver.

lundi 17 mai 2010

15ème journée

Piacenza - Bologne


La veille, hôtel trop cher, pas de camping et donc, je suis sorti de la ville, j'ai trouvé un petit coin tranquille sympa et à l'abri des regards et j'ai passé une nuit pas chère et bonne.

En repartant le lendemain matin, au premier village, je me suis offert un cappuccino avec un gateau à la crème, super pour se mettre en forme. Repartir, c'est pas facile car j'ai un peu mal aux fesses. Le week-end est fini, les camions sont de retour et il n'y pas intérêt à faire un écart.

Avant de continuer mon compte-rendu, je voudrais féliciter le Stade Rochelais pour avoir gagné sa place en finale. Mais ce n'est pas une fin en soi et il faut avoir l'esprit conquérant et tout faire pour la remporter cette Coupe. Haut les coeurs ! Mon ami Jean Gatard serait au paradis !

Je ne pouvais pas passer à côté de Parme sans faire un tour dans le centre-ville et notamment par la Piazza Garibaldi (voir photo ci-dessous).


Il était 11h lorsque je me suis assis au soleil admirant ce super lieu, mais il fallait bien continuer mon chemin. La route est bonne et le soleil brille, les conditions atmosphériques sont favorable et j'arrive à Bologne vers 18h après 160 kms (en 8 h à 19,2 de moyenne) et quelques gamelles de vélo. Pour l'instant, je suis au Mac Do et dans la même situation qu'hier sauf que peut être il y a un camping qui m'attend. J'aimerais que cela se réalise car ce serait bien que je puisse me laver.

@ plus !

dimanche 16 mai 2010

14ème journée

Acqui Terme - Piacenza


Très belle journée, je crois que j'ai pris des coups de soleil sur la tête mais, par contre, pas de crevaison et c'est appréciable.

Départ vers 7h30, route sans problème. Une pizza à midi, encore 140 kms dans la journée à 18,2 de moyenne. Le fait du jour est la rencontre avec Philippe Jacq, globe-trotter, conférencier, auteur-éditeur, avec à son actif deux tours du monde à vélo. Son site : chacun sa route. Nous avons fait un bout de chemin ensemble et pris un pot au Mac Do (voir photo ci-dessous).

Philippe Jacq et moi.

Un problème non résolu pour ce soir : le couchage. Encore pas de camping, il y a toujours la solution du camping sauvage. Je vais y réfléchir. Vivement les bords de l'Adriatique, le problème de camping sera résolu.

Merci encore à tous ceux qui m'envoient un commentaire sur le blog. Certains ne le font pas, ils sont sans doute fâchés avec la technique. N'est-ce pas Jean Claude C. (il se reconnaîtra) ?

@ plus !

samedi 15 mai 2010

13ème journée

Diano Marina - Acqui Terme

La Riviera italienne : Diano Marina à 45 kms d'Alessandria.

Départ à 8h ce matin avec la hantise de la crevaison. Le parcours est assez accidenté, beaucoup de tunnels et la côte est très belle. Le sable est un peu gris mais ça n'a pas l'air d'être un problème car c'est toute une succession de stations balnéaires. Je décide de passer par Alessandria car côté Pise et Florence, je connaissais déjà et j'ai envie de voir Parme et Bologne et rejoindre l'Adriatique.

A la sortie de Savona, je remonte vers Turin où une montée de 11 kms m'attend mais ce sera la seule de l'aprés-midi.

C'est incroyable, les motards par dizaines y viennent faire des performances ! Depuis mon départ, je n'ai pas vu de randonneurs en vélo si ce n'est ces deux jeunes Italiens se rendant à Lourdes. Après 145 kms à 16 km/h de moyenne, j'essaie de me poser mais pas moyen de trouver un camping. C'est donc à l'hôtel que j'irai et avec Wifi, s'il vous plaît !

@plus !

vendredi 14 mai 2010

12ème journée

Nice - Diano Marina


L’ami Jacques étant privé de wifi lors de son arrivée en Italie, il a sollicité le Roi René pour rassurer sa famille, ses amis et ses fans.

Jacques a bien récupéré des 10 premières étapes rendues difficiles par le mauvais temps et quelques pentes raides. Sa forme est remarquable.

Nos retrouvailles ont été très émouvantes et pleines d’excellents souvenirs avec cependant la tristesse du souvenir de nos potes disparus (ils sont malheureusement nombreux).

Mais trêve de nostalgie, l’Italie est en ligne de mire. Notre pédaleur de charme a quitté la Côte d’Azur à 10 heures ce matin en démarrant d’Eze-Village pour plonger vers Menton et la frontière, évitant Monaco et la furia populaire provoquée par le grand prix de dimanche.

Son sms m’indiquait que notre ami était dans un camping italien à 100 km de Nice avec du beau temps mais privé de wifi. J’espère qu’il pourra rapidement reprendre la narration de ses exploits et nous faire parvenir de belles photos.
Soyez confiants et continuez à le soutenir par vos messages qu’il apprécie beaucoup et pour lesquels il vous remercie de tout cœur (de brave).

Hélène :

Papa a dormi dans un camping de la Riviera. Il a fait 100 kilomètres. Et il y a eu encore une crevaison. Pour l'instant très beau temps.

Je reprends la main :

René m'a accompagné jusqu'à Eze et, avant de partir, j'ai pris le Roi René sur son carrosse (voir photo ci-dessous).


Vue d'Eze, village tout en hauteur, 6 kms avant Monaco.

Donc, 12ème journée avec comme d’habitude un éclatement chambre à air, cette fois c'est l'arrière. Pendant ma réparation, une dame charmante est venue discuter avec moi et a demandé l'adresse de mon blog ainsi qu'un authographe. Comme dirait Mad, ça m'a relevé les pattes de derrière !

La traversée de Vintimille est très longue car c'est très encombré. Beau temps, quelques côtes sur la Riviera. René m’a accompagné jusqu’à Eze, très beau village haut perché pas très loin de Monaco. Voir photos ! 100 kms comme d’hab tranquillement sauf quelques côtes. Vers 18h je me suis arrêté dans un camping à Diano Marina. J’ai eu le temps d’acheter des pâtes, du saumon et du vin ! Première fois que je me sers de mon gaz et seconde fois que je m’habille en court !

Pas grand-chose à dire sur cette étape sauf que ces Italiens ont une superbe piste cyclable de plusieurs dizaines de kms, une ancienne ligne de chemin de fer.

mercredi 12 mai 2010

10ème journée

Cannes - Nice


Lucette et Guy sur leur balcon à Cannes.

Aujourd'hui, l'étape devrait être relax avec 35 kms de Cannes à Nice. Bonne nuit, petit déjeuner copieux et ballade ce matin avec Guy pour sentir le parfum du festival.

Devant le palais du festival de Cannes.

Retour à la maison pour manger, une petite sieste et en route pour Nice. C'est la promenade de santé avec une piste cyclable de Cagnes à Nice qui est superbe. Arrivée sur la promenade des Anglais, arrêt pour la photo devant le Negresco en pleine réfection.

Sur la Promenade des Anglais, devant le Negresco.

Ma balade se termine lorsque qu'il faut arriver à la maison de René qui se situe sur les hauteur de Nice, au Mont Boron. Je souffre, mais le Roi René le mérite bien. Demain, cool avec une étape repos à la cour du Roi René (qu'il me faudra divertir).

mardi 11 mai 2010

9ème journée

Brignoles - Cannes


J'ai passé une très bonne nuit au camping de Brignoles. Je mets toujours un certain temps pour ranger mon barda et au moment d'enfourcher mon vélo, je m'aperçois que ma roue avant était crevée. Je pense que la pluie et les gravillons en sont la cause... Mauvais départ.

A 9 heures, en passant à Flassans-sur-Issole, je prends mon petit déjeuner et en sortant de cette petite commune, je pars dans la mauvaise direction... Encore quelques kilomètres en plus. A vélo, on fait toujours des kilomètres en plus par rapport à ce que nous indique mappy. Il faut éviter les routes à grande circulation (pas toujours) et évidemment, c'est plus long avec la recherche des sites, des Mac Do pour le blog, des campings, etc.

Enfin, que je me trompe, ce n'est pas anormal. La nature m'a donné le courage et les jambes, d'autres n'ont rien. En fait, nous ne sommes responsables de pas grand chose et ceux qui ont la tête et les jambes sont bénis des dieux. Bon, j'arrête là ma philosophie à deux sous.

Mon ami le Roi René qui est Roi mais pas Dieu - vous savez, le gardien du SCO de la belle époque (n'hésitons pas sur les qualificatifs, c'est gratuit) - et qui est du coin m'avait conseillé la N7 car c'était un fan de Charles Trenet. En ce qui me concerne, il y a cinq ans, j'étais passé par le Lubéron et j'avais trouvé la route plus facile. Ah René ! Heureusement que tu es un bon pote.

La N7, ce qu'elle a de bien, c'est que vous n'avez pas besoin de changer de vitesse. Vous mettez votre petit plateau, vous montez, vous vous laissez descendre et la vitesse est en place pour la côte suivante.

Quelques rencontres en route... Deux jeunes Italiens sympas qui se rendaient à Lourdes, puis je discute avec les gens à qui je demande de me prendre en photo dont une femme à Aix en Provence qui avait passé ses vacances à La Rochelle et qui avait trouvé notre région superbe.

J'ai encore crevé mais cette fois, j'ai trouvé la cause : un petit bout de verre s'était incrusté dans mon pneu et il était dificilement visible. Je l'ai enlevé avec mon couteau. La morale de cette histoire est que l'on a toujours besoin d'un couteau sur soi.

A St-Raphaël, je m'arrête chez décathlon. J'ai ma roue avant qui a du jeu et en plus crevaison de ma roue de remorque. Puis, l'erreur que je fais (une de plus) est de passer par la N7. Un col de 311 m de dénivelé... J'ai ramé comme un malade avec ma remorque. Pour les Randonneurs Rochelais : "Les gars, je suis prêt pour la Trigale !"

Le col de Testanier.

Vers 19h, j'arrive sur la croisette et aux abords du Palais du Festival, mais il ne m'avait pas déroulé le tapis rouge.

Photo prise en arrivant à Cannes. Eh oui, pas de tapis rouge devant le Palais du Festival pour mon arrivée !

Ce soir, mes amis Lucette et Guy Bronchain (mon ancien partenaire de bridge de Lagord et Aunis) m'invitent dans leur superbe appartement sur les hauteurs de Cannes pour une soirée très sympa.

Arrivée chez Lucette et Guy sur les hauteurs de Cannes.

lundi 10 mai 2010

8ème journée

Salon de Provence - Brignoles


Merci pour tous ces commentaires.

Hier soir, après avoir fait le compte rendu de ma journée au Mac Do, il me fallait trouver un camping. Ce fut fait avec quelques difficultés et quelques kilomètres. Le hic, c'est qu'il tombait des cordes. Je demande au gérant du camping s'il avait un bungalow de libre. Oui, mais à 70 euros... Monsieur, mon budget ne le permet pas. Après négociations, j'ai dormi au sec pour 18 Euros. Bonne nuit, mais mon Dieu, que c'est dur de démarrer sans avoir mangé ni la vieille ni le matin. Direction Aix en Provence.

Photo de la fontaine de la rotonde à Aix.

Crevaison après Aix, c'est la 4e en une semaine. La moyenne est nulle : 14 kms/h avec un terrain accidenté et un vent défavorable. René Gallina m'avait assuré que le mistral me serait favorable. René est Roi mais pas Dieu (c'est une histoire angevine). Là, je suis au Mac Do de St-Maximin. Je vais essayer d'aller jusqu'à Brignoles mais je suis carbonisé. Allez, accroche-toi Jacquot.

A plus.

dimanche 9 mai 2010

7ème journée

Aigues Mortes - Salon de Provence


Une photo d'Aigues-Mortes la magnifique avant de tracer mon chemin.

Hélène :

Papa mange un petit steak frites aux Baux-de-Provence. Il a un fort vent de face. Mais il pense que ça lui fait un bon entraînement !!!

Jacques :

Ma premiére nuit sous la tente : un peu frais mais je suis resté habillé. Dans l'ensemble, ce fut une bonne première nuit de campeur !

Debout à 6h. Temps maussade ; il faudra que je garde le pancho à portée de main. Deux heures me sont necessaires pour la toilette et le rangement et le petit déjeuner ! Depuis deux jours, j'ai un vent assez fort de face ce qui me fait faire 16 kms de moyenne sans compter les arrêts. Donc, si je veux faire un peu de distance, il faut que je reste longtemps sur ma bicyclette.

Je traverse la Camargue, je passe pas très loin de Saintes-Maries de la Mer mais je ne fais pas le détour car je connais déjà. Puis Arles...

Les arênes d'Arles méritent le détour.

Puis direction Salon de Provence et je rame avec ce vent qui souffle assez fort. Enfin, la première chose, c'est le Mac Do de Salon et maintenant il faut que je cherche un camping !

Je voudrais dire à Sandra que Hélène, ma fille, qui passe mes SMS quand je n'ai pas la wifi est une Angevine.

Je voudrais dire à Hugues de Boston, mon conseiller US, que j'aimerai bien avoir un petit mot.

Je voudrais dire qu'en dehors de Kikine peu de mes frères et soeurs se manifestent.

Je voudrais remercier Mad d'avoir mis un petit mot sur mon blog. Un événement ?

Je voudrais remercier Pierre Salviac de me parler de la ressemblance avec mon père ; j'en étais pas sûr.

Je voudrais remercier Jean-Claude, Jacqueline Lepain et Jacques Bordon, mes amis pédaleurs pour les petits mots d'encouragement sur mon blog.

Je voudrais remercier Marie et Stéphane pour leur accueil chaleureux.

Merci à tous car cette semaine de mauvais temps a été assez éprouvante, mais il paraît que la seconde sera du même acabit.

A plus !

samedi 8 mai 2010

6ème journée

Chez Marie et Stéphane à Aigues-Mortes


Une petite photo avant de nous quitter.

Départ un peu tardif à 10 h, blog oblige ! Au cours de la matinée, j'ai pris une petite saucée mais rien de grave, je suis habitué à cette situation.

Lorsque je commence à longer la mer, le temps se réchauffe et c'est bon pour le moral.

Regardez la photo ci-dessous ; je suis passé sur la voie sur berge du Canal du Midi ou du Rhone ou la jonction. C'est très curieux à voir ce canal, traversant les étangs du côté de Palavas-Les-Flots. Mon matériel était dans un drôle d'étât.


Morale de l'histoire : il ne faut pas (trop) sortir des sentiers battus !!!

Après avoir fait seulement 100 kms, je trouve un super camping à Aigues-Mortes ou je passerai ma première nuit sous la toile.

A demain pour la suite du voyage.

vendredi 7 mai 2010

5ème journée

Villefranche Lauragais - Bessan


Un froid hivernal dans un hôtel pas chauffé. Je me fâche un peu et je pars sans prendre le petit déjeuner. Direction Carcassone où je m'arrête chez décathlon (pub !) pour acheter des chambres à air et faire vérifier mes freins. Faut pas oublier la photo traditionnelle de la cité.

Cité de Carcassone.

Il y a eu la première crevaison puis la 2ème et la 3ème et à la sortie de la cité, la 1ère chute à un feu rouge ; je n'ai pas pu enlever mes cale-pieds et ce fut la chute, heureusement sans conséquence.

Puis Béziers où j'ai fait la traditionnelle photos de Fonséranes (les neuf écluses).

Les neuf écluses de Béziers.

Puis direction Bessan chez les Amis d'Hélène et Olivier, Marie et Stéphane Casanova vers 20h30 et 168 kms.

Je suis reçu comme un roi, je fais quelques abus d'alcool et de magret, etc. Une bonne soirée et je suis au lit à minuit.

Chez Marie et Stéphane dans leur superbe maison.

jeudi 6 mai 2010

4ème journée

Valence d'Agen - Villefranche Lauragais


De passage à Moissac sur les bords du Canal des deux mers.

Départ ce matin 9h. Je reprends la piste cyclable qui est superbe mais malheureusement il y a des branchages qui ne conviennent pas à mes pneus : deux crevaisons. C'est avec regret que je vais quitter cette piste mais pour mes chambres à air, c'est plus sage. Je suis encore à 40 kms de Toulouse et je n'avance pas beaucoup. Il fait froid mais il ne pleut pas.

Passage à Toulouse : les fameux ponts jumeaux qui font la jonction Canal du Midi et Canal des deux mers.

Après Toulouse, je reprends la piste cyclable mais cette fois, en Haute-Garonne, ils ont fait le nettoyage. Je quitte la piste pour trouver une chambre d'Hôtel à Villefranche-de-Lauragais.

Hélène :

Papa est à environ 150 kms de Béziers. Il dort ce soir à Villefranche-de-Lauragais (45 kms avant Carcassonne), toujours à l'hôtel. Le froid ne lui permet pas de dormir ni en camping et encore moins à la belle étoile.

Il a fait 140 kms aujourd'hui, pas mal vu les conditions météo et le poids de la remorque.

Demain direction Bessan, à côté de Béziers où il pourra faire un stop chez les Casanova, nos copains.

Courage tu vas vers le soleil !!!

mercredi 5 mai 2010

3ème journée

La Réole - Valence d'Agen


Le Lot à quelques kms d'Agen.

Mercredi 5 Mai 14h. Je suis installé chez Mac Do en train de manger un Cheese - je ne sais pas trop quoi - devant mon ordi.

Ce matin, je suis parti sous la pluie car je ne me voyais pas glander à l'hôtel. A quelques kms d'Agen, la pluie a cessé et en arrivant au Mac Do j'avais fait 85 kms. Je crois qu'il va falloir revoir mes objectifs journaliers. Avec une remorque, ce n'est pas le même tabac !!!

Enfin, je peux faire encore quelques kms avant de trouver un hôtel car le camping, il ne faut pas que j'y pense actuellement. Hélène vous dira la suite du déroulement de l'après-midi ?

Hélène :

Papa fait donc du vélo... Vous êtes tous surpris !!!!

Donc, résumé : 110 kms dans la journée. Le pauvre, le temps n'est pas avec lui contrairement à sa remorque qui est toujours là !

Il s'est trouvé ce soir un hôtel à Valence d'Agen. Courage demain, le temps annoncé devrait être meilleur.

Jacques :

En suivant le canal des deux mers.

Au départ du Mac Do, il pleut à nouveau. Je fais une dizaine de kms et je longe le canal latéral - canal des deux mers - et je trouve une super piste cyclable qui n’existait pas lorsque j’avais fait les canaux. Après avoir fait une dizaine de kms, cette piste est fermée pour cause de travaux. Encore un mauvais plan. Il me faut retrouver la nationale, encore quelques kms supplémentaires ! Il est 17h30 et la pluie ne cesse de tomber. En passant à Valence d’Agen, je trouve une chambre d’hôtel et je ne fais pas le difficile ! Douche, repas au restaurant et un dodo réparateur et demain sera un autre jour.