Istanbul
Hélène :
Papa est arrivé à Istanbul et il cherche un camping. Nous aurons sûrement plus de nouvelles ce soir.
Jacques :
Pour terminer la narration de la journée d'hier : l'après-midi a été très épuisant et pour finir dans une palmeraie en camping sauvage.
Hugues m'a dit : "Les chemins côtiers sont tellement plus beaux !"... oui Hugues, et tellement plus épuisants.
Ce matin, après ce premier camping sauvage en Turquie, je devais être pas loin du village, car à 4h30, prière avec hauts parleurs (on n'arrête pas le progrés) et à 5h30, défilé des petits tracteurs à deux roues avec une remorque qui font un bruit d'enfer en allant aux champs !
Premier arrêt sur le port de Hosköy pour prendre un café (ne cherchez pas, c'est pas sur la carte !)
Port de Hosköy
C'est a partir de cet endroit que les choses se sont gatées... L'enfer du randonneur a commencé !
Devant la difficulté de cette côte en terre battue, j'ai essayé de trouvé un chauffeur qui puisse me monter. Je l'ai trouvé et il me demandait 80 livres, soit 40 euros. J'avais l'impression qu'il me prenait pour un pigeon, donc évidemment, je refuse le marché. Je me suis dit : "On va voir ce que l'on va voir !" et le Mouilleron est parti a l'attaque de la falaise !
Mais après 5 kms de montée d'enfer, je ne pouvais même plus pousser le vélo et la remorque. Avec les quelques voitures qui passaient, j'ai bien tenté de faire du stop mais sans succès. Je me demandais bien comment allait finir cette histoire, lorsqu'un jeune couple en fourgonette s'est arrêté et m'a proposé de m'enmener jusqu'à Istanbul. J'étais tellement épuisé que je n'ai pas eu la force de refuser. Voilà pourquoi certains ont trouvé que j'avançais comme une fusée.
Je me suis baladé dans Istanbul l'après midi à la recherche d'un camping, sans succés. En vélo, on est perdu dans cette immense ville avec une très grande circulation. Bien sûr ,je n'ai rien vu ni rien ressenti des événements du jour. Ce soir, j'étais prêt à faire du camping sauvage dans un parc mais la batterie de mon téléphone était vide et j'ai fait l'effort de trouver un hôtel et il se trouve qu'il a internet.
La journèe la plus épuisante et stressante depuis mon départ... Merci Hugues pour les routes côtiéres.
Mais je me répéte : "Tout ce qui ne tue pas nous rend plus fort !"
Demain sera un autre jour.