mercredi 30 juin 2010

59e journée

Tulln – Melk


Hélène :


Petite journée de 80 kms seulement (je retranscris le sms dans le texte car le "seulement" me paraît en trop).

Après 2 jours de visite, Papa n'a pas trop la pêche...

Ce soir, pas d'internet car il est au camping municipal de Melk sur les bords du Danube.

Il s'est trompé de route et pour se ratrapper et faire la même distance, il a dû prendre une route beaucoup plus accidentée...

Cet après-midi, il a eu beaucoup de vent défavorable. Il entend l'orage qui monte : "On verra..."

Jacques :


Heureusement que Mac Do est implanté en Autriche car la WiFi, ils ne connaissent pas. Ils sont plus forts en pistes cyclables qu'en informatique - à chacun ses forces et ses faiblesses !

Petite journée avec 80 kms seulement. Mais je sors de deux jours de visite dont hier où j’ai visité Vienne et fait 125 kms - visite comprise - donc assez fatiguant. Et donc, ce matin, je n’ai pas la pêche. Pourtant je suis parti avec de bonnes intentions - lever 5h et départ 6h - mais à la sortie de Tulln je vois un Mac Do, c’était l’occasion de terminer mon blog. J’ai attendu 7h pour l’ouverture. Pour terminer le blog, mettre des photos et regarder mes mails, ça m’a pris 1h30 plus le petit déjeuner... Les bonnes intentions s’étaient envolées. En plus, je veux suivre l’Eurovélo6 mais je me plante avec les panneaux indicateurs autrichiens étrangement ressemblants les uns des autres et je me retrouve sur la mauvaise piste cyclable. Après avoir vu mon erreur, je n’ai pas voulu revenir pour ne pas me rallonger mais cette route était très accidentée. Je n’ai pas fait plus de kms mais au lieu d’être sur le plat, j’étais sur le tobbogan... du Prater. Quand le vin est tiré, il faut le boire !


Maintenant, si je ne vois pas le petit sigle Europe, je ne suis pas la piste. Le problème est que je ne trouve pas de carte de l’Eurovélo6. Ceci dit, que des villes comme La Rochelle ou Paris qui se veulent à la pointe du vélo en ville viennent s’inspirer de la ville de Vienne et de l’Autriche - ils sont au top.


A St-Polten, je me suis fait un petit repas pour me remonter le moral et il ne me restait plus que 30 kms avec un fort vent d’Ouest, donc de face, pour arriver à Melk - super petite ville très touristique sur le bord du Danube. A l’office du tourisme, il m’ont indiqué un camping municipal et gratuit, mais sans internet. Vers 20h, l'orage a grondé et il a plu mais le sommeil était plus fort.

mardi 29 juin 2010

58e journée

15 kms après Bratislava - Tulln


Je reprends mes habitudes du début de mon périple : internet chez Mac Do à Vienne. Réveil 5h et départ 6h. Le départ de bonne heure n'a que des avantages lorsqu'on est un lève-tôt. D'abord, rouler à la fraiche par ces chaleurs, c'est bonnard et puis, il y a moins de vent le matin.


Après quelques kms, je traverse le Danube pour changer de rive et prendre l'Eurovélo6 - m'évite de rentrer dans les grandes villes par les grandes routes comme je l'ai fait à Budapest.

Je me rapproche de Vienne. Toutes les 5 mns, un avion passe pas très haut, c'est bon signe. Je ne vois toujours pas le Danube mais je le sens tout proche... Les moustiques m'envahissent. A quelques kilomètres de Vienne, j'emprunte une magnifique piste cyclable qui m'emmène jusqu'a la city of Vienne.





Cathédrale de Vienne.

Je fais pour finir un petit tour au Prater et direction le Danube. C'est la dernière grande ville que je visite.

Au sujet du rétroviseur, je l'ai enlevé car j'ai décidé de ne regarder que devant moi. Trève de plaisenterie : le vélo est tombé et le rétro s'est cassé. Peut-être à ce soir mais en camping ?

J'ai couché à Tulln dans une auberge de jeunesse, un comble à 70 ans dans une semaine.

Visite du Prater qui est, en fait, un immense parc d’attraction au milieu de la ville.


J’essaie de prendre l’Eurovélo6 mais comme je n’ai pas le plan, c'est pas évident ! En fin de soirée, je retrouve l’Eurovélo6 à Tulln après avoir fait 130 kms - visite de Vienne comprise.

Pour répondre aux commentaires :

Vous êtes bien gentils avec votre collecte mais je n’ai pas fait ce périple pour gagner de l’argent. C’était un challenge... C’est un copain des Randonneurs Rochelais qui m’avait parlé de l’Eurovélo6, la traversée de l’Europe par les fleuves, canaux, donc Danube, Doubs, Loire, etc. Je ne pouvais pas faire aller-retour par les mêmes chemins d’où l’idée de passer par le sud. Voilà pour la petite histoire ! Je vais pas gagner de l'argent en me faisant plaisir !

lundi 28 juin 2010

57e journée

Moson Magyarovar - Haiburg


Nuit au camping. Ce matin, je ne suis pas pressé car les banques ouvrent à 9h. J'ai bien fait d'attendre car j'ai récupéré 200 euros. Le nombre de randonneurs augmentent en allant vers Bratislava. La piste cyclable alterne entre la terre battue  dégeulasse...


et une piste magnifique (à 11 kms de Bratislava) où il y beaucoup de Rollerbladers. Ce matin, j'ai fait 50 kms et je suis à 8 kms de Bratislava. Peut-être à ce soir... Où ? Je ne sais pas encore.

Je voulais dire à Pierre (Salviac ) qu'il a raison. En France, nous jouons latéralement ou en retrait pour être efficace. Kovacs le disait déjà... Pressing, pressing. Entre deux passes, choisir la profondeur. Comment peut-on mettre hors de position une équipe avec 50 passes pour arriver dans la zone de but adverse en mettant les adversaires hors de position ? En vélo, pour augmenter la moyenne, il faut pédaler plus fort.

Hélène :


Après déjeuner, papa a pris la direction de Bratislava. Il a visité la ville (photos demain).

La fin d'après-midi a été difficile : le vent, le soleil, la fatigue. Donc, après 80 kms, il a eu envie de s'arrêter. Pas de camping, un hôtel abordable mais sans internet.

Jacques :


Après avoir mangé, direction Bratislava. Visite rapide de la ville (voir les quelques photos ci-dessous).





Fin d’après-midi, sous un soleil très chaud, je me suis arrêté car je me sentais fatigué. Pourtant, je n’ai fait que 80 kms, sans doute la chaleur. A Hainburg, pas de camping, je suis dans un petit hôtel encore assez abordable.

dimanche 27 juin 2010

56e journée

Tat (quelques kms après Vasegrad) - Moson Magyarovar


Hélène :


Papa n'a pas internet ce soir.

Il s'est arrêté à Moson Magyarovar, ville frontière, afin de pouvoir changer sa monnaie hongroise pour des euros. Il prendra ensuite la direction de Bratislava qui est à une quarantaine de kms.

Bonne soirée à tous.

Jacques :


Arrivé à 8 kms de Bratislava, je vois un bar en bordure de la piste cyclable. Comme il est midi, j'en profite pour manger. Ils ont la wifi, super non ? En plus, il fait beau.

Je me suis fait arnaqué ce matin en payant ma note d’hôtel. En effet, hier, j’avais discuté/marchandé le prix de la chambre de 35 euros. Je l’avais fait descendre à 28, pas mal joué. Le soir, je mange au restaurant un plat de poisson avec des pâtes, du fromage et une carafe de vin pour 25 euros. Pour la Hongrie, c’est de l’arnaque. Il a rattrapé largement sa remise de la chambre d’hôtel. C’est un tour de passe-passe d’un commerçant. C’était à moi d’être vigilant, bien joué. Bof, le petit déjeuner était copieux.

A 7h30, j’étais sur la route. Je peux dire que le dimanche, les Hongrois restent au lit. Pas un chat avant 10h. Il faisait très beau, pas de vent. Je n’ai pas vu le Danube de la journée et pourtant j’ai roulé sur l’Euro6, la piste cyclable officielle du Danube. Vers 13h, je suis passé à Gyor ou j’ai pris en photo la superbe mairie.

Mairie de Gyor.

Puis visite de la forteresse de Komarom...



La forteresse semi-enterrée de Monostori à Komarom. La visite de ce site longtemps tenu secret, pas indiqué sur les cartes est une expérience très originale que je recommande. La visite est libre, on peut se promener, explorer, se perdre dans les 640 pièces à sa guise. Imaginez la découverte des catacombes de Paris sans guide, sans parcours fléché. Vraiment un moment enivrant qui risque de ne pas durer car le lieu est classé à l'UNESCO et les hordes de touristes vont certainement bientôt débarquer ! Un peu d'histoire, la forteresse fut édifiée entre 1809 et 1830 pour contrer les invasions turques. Elle s'étend sur 58 hectares et pouvait accueillir 200 000 soldats. Le lieu a servi d'entrepôt de munitions aux Soviétiques pendant la guerre froide. En 1990, il a fallu 14000 wagons pour ramener tout le stock en Russie !

L’aprés-midi, le vent se lève et il vient toujours de l’Ouest et donc de face. En m’arrêtant manger une glace, j’ai rencontré un groupe d’Allemands et l’un d’eux parlait parfaitement le Français - il travaille à Aix en Provence. Les randonneurs sont de plus en plus nombreux. Après avoir fait 140 kms à 19,6 de moyenne, je suis arrivé à Moson Magyarovar, ville thermale. Hôtels trop chers ou complets donc camping au prix exorbitant de 17 euros - ils font obligatoirement payer l’entrée aux bains des thermes. Je suis obligé de rester dans cette ville car demain il faut que je change ma monnaie hongroise pour des euros. Après le change, direction Bratislava. Sebb m’a dit qu’il n’y avait pas grand-chose à voir, de toute façon, l’Autriche est juste à côté.

samedi 26 juin 2010

55e journée

Budapest - Tat (quelques kms après Vasegrad)


A 5h30, je faisais ma toilette. Le temps de prendre le petit déjeuner et de me mettre en route, j’ai commencé ma visite de Budapest à 6h30. Disons que lorsque je visite, je survole la ville et je n’ai pas la prétention de la connaître. J’essaie de voir les monuments mythiques de la ville. Pour moi, dans ce périple, il y a la découverte de l’Europe mais c’était surtout un challenge pour savoir ce que l’on pouvait encore faire à 70ans. Toujours est–il qu’en vélo, en 5h, on voit pas mal de choses et on a une idée (toute petite) de la ville.

Budapest : la gare.




Vous avez tous reconnu le parlement !

Situé dans le quartier de Lipotvaros, le Parlement de Budapest, surplombant le Danuble de sa silhouette blanche aux styles byzantins et néogothiques, est devenu une pièce phare et emblèmatique de la ville. Terminé en 1902, après 17 ans de construction, il abrite aujourd'hui les joyaux de la Couronne, portés par les plus grands rois de Hongrie depuis le moyen-Âge. Il héberge également la présidence de la République, les appartements du Président et du President de la Chambre des députés, l'Assemblée Nationale ainsi que le bureau du Premier ministre. Si le décor intérieur vaut le détour, avec ses salles spacieuses, ses fresques, vitraux et sculptures, sa façade extérieure en calcaire offre une vue resplendissante. Une forêt de tours se reflétant dans l'eau cristalline du Danube. Un panorama inoubliable. La nuit, c'est un tout autre visage qu'offre le bâtiment. Illuminé et coloré, il prend des airs de Palais vénitien. Comme tout momnument, il cache certains trésors qu'il faut prendre le temps de chercher, en arpentant les jardins des alentours, pour découvrir statues originales et espaces de détente, en visitant plus en profondeur, où les plafonds et les sols regorgent de singularité.

Vers 11h, je suis sorti de la ville en suivant le Danube qui se faufile à travers les vallons. Je le suis, le longe, j’en suis à une centaine de mètres mais je ne le vois pas ou très peu. J’emprunte la piste cyclable de l’Eurovélo.


J’arrive dans la région de Vasegrad et là, c’est magnifique. Après avoir parcouru 90 kms relax, j’ai trouvé un petit hôtel pas cher et sympa, les prix restent encore compétitifs.

Que se passe-t-il ? Pierre (Salviac), tu n'es plus là pour animer les commentaires du blog ?

Excuse-moi, j'ai loupé ton commentaire du 54e jour... C'est Hugues qui me l'a signalé, la fatigue sûrement ! Bises.

Pour finir, voici une vidéo que "Sebb Studio +" avait produite en 2005 sur Budapest (la vid est trop grande pour être mise directement sur le blog et donc le lien va vous emmener sur youtube) : Vidéo Budapest

vendredi 25 juin 2010

54e journée (article Sud-Ouest)

Kiskunhalas (Hongrie) - Budapest


Ne croyez pas que c'est facile d'être randonneur au long cours.

Rangement de notre matériel de camping puis Seb, avant de partir, m’a coupé les cheveux. Je ne pense pas qu’il voulait garder une mèche de mes beaux cheveux, mais sais t-on jamais ? Un petit café en ville et après, chacun sa route... chacun son chemin. A bientôt Sebb mais cette fois sur ton blog.

Route sans intérêt mais avec un vent d’Ouest, donc de face. J’ai tout de même fait 155 kms pour arriver à Budapest et en plus par l’autoroute ! Je suis sorti le plus rapidement possible pour atterrir dans un centre commercial. Je suis dans un Mac Do à vous raconter ma journée.

Je voulais vous dire que je suis assez fier d’avoir chanté la Marseillaise devant ce douanier serbe belliqueux, cela à la stupéfaction de Sebb.

Maintenant Il faut que je recherche un logement dans Budapest. Peut-être, à plus tard...

Hôtel trouvé, le premier que j'ai vu dans le centre, qui n'est pas si mal et pas trop cher et puis, le ciel est menaçant alors le camping !!!

Je voudrais remercier Sebb pour ses supers vidéos, Hugues, mon conseiller technique, qui les rapatrient sur le blog.

Je voudrais :

- Saluer le retour de Claude et Jacqueline, les pédaleurs de charme.

- Faire un coucou à Loïc que je ne connais pas mais un randonneur aussi et un fidèle du blog.

- Saluer les randonneurs qui viennent ce soir de terminer Mer-Montagne et je sais pour l'avoir fait la saison dernière que c'est un vrai bonheur.

- Faire un coucou aux frangins et frangines et leurs progénitures.

- Remercier Jean Gatard qui me dit m'attendre pour la nouvelle saison de bridge ! En pédalant, j'ai convaincu Sebb de se mettre au bridge.

Hier, dans la vidéo, je vous ai dit l'émotion que j'avais quelquefois à lire vos messages. Je peux vour garantir que ce n'est pas du baratin.

Et à vous tous, mes amis(es), je vous dis : "Bonne soirée !"

Demain, au moins le matin, visite de Budapest.

Dernière minute... Article de Christiane Poulin sur le Sud-Ouest du 26 juin : A 3 200 km de l'arrivée. Merci infiniment Christiane.

jeudi 24 juin 2010

53e journée (vidéos)

Senta – Kiskunhalas (Hongrie)


Voici la vidéo que Super Sebb a filmée hier soir au restau :



Merci Sebb pour tes talents d'interviewer, caméraman et monteur.

Matinée avec problèmes : Sebb casse deux rayons et moi, comme d'hab, je crève. Repas pris avant la frontière à Subotica où nous nous attardons pour que Sebb puisse passer son reportage et pour que Super Hugues puisse le mettre sur le blog pour ce soir, ce qu’il a fait, je l’en remercie.

A la frontière Serbe, j’ai fait honte à Sebb. Il faisait semblant de pas me connaître car les douaniers me cherchaientr des noises parce que j’étais allé à leur WC privé. Lorsqu’ils m’ont enguirlandé, je leur ai chanté la Marsellaise et ils m’ont expulsé en Hongrie. Je me suis bien marré mais Sebb était assez inquiet, je crois qu’il va être heureux de voyager seul.

En Hongrie, Sebb a pu faire réparer ses rayons et moi acheter des chambres à air et deux pneus.

Niveau compteur et statistiques, eh bien, je me suis tapé 108 kms à 19,5 km/h de moyenne.


Les hôtels sont trop chers et sans wifi et y a un camping moins cher et avec wifi et moustiques. Bobby, tu vois que de temps en temps je me sers de ma tente.


Demain, comme dit la chanson : « Chacun sa route, chacun son chemin. » Au revoir Sebb, ce fut un plaisir et à bientôt à La Rochelle.

Demain, Budapest, ce sera un autre jour. En attendant, deux autres vidéos...

Convoi exceptionnel rochelais :



L'art de la pose de rustine :

mercredi 23 juin 2010

52e journée

A 35 kms de Novi Sad – Senta


Hélène :


Super papa a retrouvé Sebb à 10h ce matin !!! Ils vont rouler ensemble !

Ça me fait tellement plaisir, cette belle rencontre !

C'est bon pour le moral des troupes !

Jacques :


Mon intention était de partir de bonne heure - 6h - pour rejoindre super Sebb, mais voilà, c’était sans compter sur la météo... Il pleuvait et j’ai préféré attendre que la pluie cesse. J’ai pris mon petit déjeuner et à 7h30, la pluie avait cessé et donc, j’ai pu partir en direction de Novi Sad.


Je ne voyais pas par quel miracle j'allais pouvoir retrouver mon copain Super Sebb, le Vendéen. Et bien, le miracle s’est réalisé grâce à la tenacité de la Maman d’Hélène qui a su utiliser les moyens modernes de communication, je veux parler d’internet (blog de Sebb et le mien). Il a fallu q'elle puisse avoir le n° de portable de Sebb via son blog et Jacqueline de la France a su réunir deux amis qui cherchaient à se retrouver... en Serbie. Bravo à Super Jacqueline. Donc, retrouvailles à Novi Sad.

Arrivée de Super Sebb pour nos retrouvailles.

Nous avons parcouru 90 kms en discutant de nos parcours respectifs, de nos projets - surtout des siens car il continue son grand tour d’Europe. Des 90 kms, il faut rajouter les 35 que j’avais fait le matin donc 125 kms total pour aujourd’hui.

Avec Sebb, nous avons trouvé un hôtel super bien à 15 euros le nuit. En principe, demain, nous passerons la frontière pour aller en Hongrie et là encore, nos routes se sépareront.

Souper au restaurant de l'hôtel avec une bonne bouteille de vin de Serbie, une vidéo de Sebb et au lit.

Demain sera un autre jour !

mardi 22 juin 2010

51e journée Belgrade - à 35 kms de Novi - Sad

Belgrade vers Novi Sad


51 e Journée Belgrade  à 35 kms de Novi Sad  22 Juin 2010


Je me suis réveillé vers 1h du matin et impossible de dormir j’avais sans doute fait mon plein de sommeil, mais d’être allongé c’est toujours bon pour la récupération. Il est 5 heures à Belgrade comme en France et j’attends 6h 30 pour prendre mon petit déjeuner. Hier après midi il a plu et se matin en regardant par la fenêtre quelques personnes matinales avait un parapluie donc ce n’est pas un signe de beau temps, par contre il ne fait pas froid, et la pluie n’a jamais empêché de pédaler. Normalement pour quitter la Serbie et rentrer en Hongrie il faut deux étapes 1. Belgrade – Novi Sad 2. Novi Sad – Subotica . C’est le parcours emprunté par Paris –Pékin en vélo. Voila le programme des deux prochaines journées . Inch’Allah.

Pas grand chose à dire sur cette matinée Pluvieuse. Apres 50kms j’étais complètement trempé et lorsque j’ai vu cette auberge aux prix bien raisonnable j’ai préféré m’arrêter plutôt qu’attrapé la crève. Puis il y avait ce match de l’équipe de France, je voulais sans doute boire le calice jusqu’à la lie…..c’est fait. . Deux autres couples d’allemands  ont eu la même idée que moi et ont a échangé quelques tuyaux en se faisant comprendre plus ou moins mais plutôt moins ! J’en ai profité pour faire le point dans mes chambres à air, J’avais réussi a trouvé des rustines…..quel miracle.

Demain la météo n’est pas terrible non plus, mais ce sera un autre jour.

lundi 21 juin 2010

50e journée

Smederevo - Belgrade (Fête de la Musique)


Hélène :


Je profite clairement d'avoir la main sur ce blog pour vous demander un service : ce serait très sympa que je recupère vos adresses mail. Merci beaucoup !!!

Vous pouvez me les transmettre sur mon mail (format anti-spam) :

mouilleron.helene (à) wanadoo (point) fr

Jacques :


Smederevo m'apparaît comme une belle ville touristique en bordure du Danube. J’y ai passé une bonne nuit de récupération et j’ai pris un petit déjeuner copieux avant de partir.

Photo du Danube à Smederevo.

La route suit le Danube sur une courte distance pour s'en écarter assez rapidement. L'endroit est très vallonné et la route monte et descend dans les collines... ce n’est pas ma tasse de thé. Beaucoup d'horticulture, avec quelques ventes de fruits sur les bords des routes. Je ne me suis pas privé d’acheter des fruits avec le peu de monnaie qu’il me restait.

Une crevaison... Ça faisait trois jours sans, c’est pas mal. Lorsque que je suis arrivé dans Belgrade, sans argent et sans plan, sans trop savoir où j’allais, je me suis senti perdu, prêt à m’échapper par le Danube. Mais la raison a repris le dessus et je me suis dit : "Va à la banque puis achète un plan" et tout est devenu limpide.

La petite histoire du jour... En passant par les ambassades, je vois celle de la France. Je n’ai pas voulu louper l’occasion de les saluer, je sonne, on me demande ce que je veux et je leur ai dit : "Je passai devant chez vous et j’ai vu de la lumière, je voulais vous saluer". Un jeune officier de police m’a accueilli, m’a offert un café avec petits gâteaux au chocolat. On a discuté, il m’a proposé d’appeler chez moi ce que j’ai fait et Mad, ma compagne, était toute surprise de m’avoir au téléphone car on fonctionne plutôt au SMS et mails voire (ce) blog. Et voilà où passent vos impôts (plaisanterie).

Recherche d’un hôtel et aujourd'hui, ce sera exceptionnellement plus cher que d’habitude,. On m’a dit : "Mais Monsieur, vous êtes à Belgrade !". Eh oui, je me suis fendu et après moi, le déluge.

Gare de Belgrade.




Je connais pas ces monuments mais ce que je peux dire, c'est qu'ils se situent dans le centre de Belgrade.

Des vestiges de la guerre sans doute ?

Cet après-midi, balade à pied dans le centre de Belgrade sous la pluie. Il aurait été dommage de manquer la visite du centre de Belgrade !

Pas de nouvelles de Sebb ?

J'oubliais de dire... J'ai une bascule dans la salle de bain de l'hôtel et je peux vous dire : "Si vous voulez perdre de l'enbompoint, faites de la bicyclette !" Treize kgs en moins sur mes articulations et il doit bien avoir du cholesterol qui a dû faire la valise, n'est-ce pas Réré !

dimanche 20 juin 2010

49e Journée Milanovac - Smederovo 20 Juin 2010

49e Journée Milanovac – Smederevo 20 Juin 2010


Après une nuit sous la tente c’est nettement plus difficile de remettre la machine en route et pas de douche pour démarrer la Journée, en plus j’aime bien me raser en me levant….il y a pas un lit c’est quand même mieux surtout à nos âges ! mais ‘’ Milanovac’’ restera gravé dans ma tête pour son orage, chez nous, nous sommes 7 enfants et encore tous vivants et je me suis dit si tu meurs le premier des sept , ils vont encore dire que j’ai voulu me distinguer ou avec sont esprit compétitif il a voulu encore finir premier….alors je trouve super que cet orage m’est épargné.

Je suis parti le ventre vide et ça pendant au moins 40 kms je n’avais pas d’argent serbe pour me nourir. Je voulais cette journée cool, mais j’ai appris que Sebb mon copain vendéen de Turquie était dans les parages et j’aurais été heureux de le revoir. Je voulais repasser la frontière car je les aime bien ces Roumains, j’ai traversé leur pays de long en large, j’ai pris le train avec eux, fait du bateau avec eux, bu avec eux, fait des Barbecues avec eux, fait du vélo avec mon ex-Champion de Roumanie de cycliste et fait 1200 kms chez eux. Donc changement de programme je file vers Belgrade mais j’ai fait 135 kms et il aurait fallu que j’en fasse 190 kms et oui je n'ai plus mes jambes de vingt ans ….. excuse – moi Sebb, j’ai essayé, on se reverra à La Rochelle.

Pour revenir à mon parcours, J’ai trouvé en traversant les villages les maisons plus cossues, l’âne et la charrette sont remplacés par les tracteurs, on sent que le niveau de vie est complètement différent, je pense qu’ils sont aptes à rentrer dans l’euro et l’Europe. Mais les Roumains et les Turcs qu’est-ce qu’ils sont sympas. Il a plus ce matin, ça faisait longtemps que je n’avais pas sorti mon poncho. Les portes de Fer côté serbes sont nettement plus accidentées,


 j’ai même vu une pente marquée à 10% et une série de 20 Tunnels de 100 à 280 m.


 A mon sens les portes de Fer s’arrêtent avec le château de Golubac en Serbie. Ces Portes de fer sont vraiment Mythiques au même titre que le Delta.et pendant 140 kms j'ai suivi le Danube une partie côté Roumain et l"autre côté Serbe. 

Je l’ai dit j’ai fait 135 kms et je suis à environ 50 kms de Belgrades dans un très bel hôtel et dans les prix de la Roumanie….vive l’Euro.
                                                                                                                                                                                                                                      "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort"...? c’est de Nietche
Demain sera un autre Jour....je ne sais pas de qui !mais c'est message d'espoir 

















Ivan Milutinovic
Après la fin de son mandat présidentiel en décembre 2002, il s'est rendu librement au Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie, où il a été jugé pour crimes de guerre. Il a été acquitté de tous les chefs d'accusation le 26 février 2009.
48e Journée – Drobeta - tourn Severin – Milanovac 19 Juin 2010


Au départ un petit déjeuner copieux.

Barrage Hydraulique et passage de frontiére.

Après 15 kms, le barrage des Portes de Fer, qui est l’entrée des Portes de fer. Immense barrage hydraulique Serbo-Roumain qui sert également de passage de Frontière. C’est en 1964 que la Yougoslavie et la Roumanie commencèrent à construire ensemble une centrale hydraulique, achevée en 1972 et située entre les Carpates du Sud et les monts Métallifères serbes. Le barrage, flanqué de deux écluses, a provoqué la naissance d’un lac artificiel de 150 kilomètres de long et le niveau de l’eau a été rehaussé de 35 mètres45. En plus de la production d’énergie, la construction de la centrale a aussi servi à aménager la voie navigable pour faciliter le passage des bateaux en dynamitant les rochers des rapides situés dans le fleuve.
On parle des Portes de Fer pour désigner une gorge du Danube (avec un défilé d'une longueur de 135 km quand même - de Bazias à Turnu-Séverin), qui constitue une partie de la frontière entre la Serbie (nord des montagnes des Balkans) et le sud-ouest de la Roumanie (sud des Carpates). La largeur du fleuve y varie de 2 km à moins de 150 m par endroits. Mais pourquoi ce nom bizarre,

L'endroit le plus étroit le plus étroit.

 les « Portes de fer » ? Eh bien en fait, à l’époque où le défilé marquait la frontière entre les empires austro-hongrois et ottomans, une immense chaîne en fer traversait le fleuve à l’endroit le plus étroit, matérialisant une douane pour les navires. C’est l’ensemble de la région qui a ensuite reçu ce nom des Portes de Fer.

J’ai décidé de rester côté roumain mais cette premiére partie va également Timisoara jusqu'à Orsova donc beaucoup de circulation et en plus beaucoup de travaux.

en arrivant à Orsova impossible de passer la route est inondée, donc demi-tour et je reviens sur le barrage pour passer en Serbie sans problème. Une partie de matinée foutue. Par contre je gagne en tranquillité, pas de circulation et pas de travaux, je peux entendre les chants des petits oiseaux..mais plus accidenté.....


Monument sur le passage Serbe.

J’ai croisé Jean Marie qui traverse l’Europe :

www.jeanmarieavelo.com

Après 120 kms je cherche a changer de l’argent à Milanovac et a trouvé un Hôtel, sans succés, en passant prés du terrain de Foot j’ai trouvé que ça serait pas mal de faire du camping sauvage à cet endroit en espérant qu’il n’y ai pas d’orage. Pas de chance mon voeu n'a pas été entendu des grondements ont commencé à se faire entendre, juste le temps d' installer rapidement ma tente et mettre a l'abri mon matériel, j'ai eu le droit a un orage apocalyptique, J'étais couché et je tenais ma tente de chaque côté pour ne pas qu'elle s'envole, j’avais l’impression que chaque éclair et coup de tonnerre allaient m’atteindre, au bout d’’une heure petit à petit l’orage s’est éloigné, pour disparaitre et retrouvé le calme de la nuit....Ouf je n'avais pas trés bien choisi ma nuit de camping !


Demain sera un autre jour

vendredi 18 juin 2010

47e Journée Calafat - Drobeta -tournu Séverin Vendredi18 Juin

47e Jour Calafat – Drobeta - tournu Severin


J’ai pris le petit déjeuner à l’hôtel comme hier j’ai fait 145 kms, aujourd’hui j’ai décidé de mettre la pédale douce et d'en faire que 100 pour aller jusqu’aux Portes de l’enfer … non..non je me trompe ça c’était hier soir, je voulais dire les portes de fer. Les trois endroits mythiques sur le Danube sont le Delta c’est fait, les portes de fer et la source du Danube controversée d’ailleurs.

Ce matin le temps est couvert et plus frais je sens que je me rapproche de l’Ouest. Le vent de ¾ de face ce qui m’empêchera de faire la même moyenne qui hier.



















J’ai photographié une église orthodoxe de campagne qui n’a rien d’extraordinaire mais elles ont toutes des toits en écailles de poissons argentés bien sûr.

Aujourd’hui je n’ai pas aimé cette route trop clean, pas de chiens qui aboient votre passage, pas de coqs qui chantent c’est vrai avec la défaite d’hier qu’ils se soient mis en veilleuses ça n’a rien d’anormal, pas d’enfants pour vous lancer des hello, plus de paysans pour ramasser leur foin, plus de fontaines ni de puits, pas de rencontres, cette route sans âme pas comme l’équipe de France car elle en avait une mais elle l’a vendu au diable, en un mot la poésie avait disparu. Ce parcours que m’avaient indiqué nos amis Bretons et Allemands, bien sûr il était roulant mais est-ce bien suffisant ?



















Donc une triste soirée et une matinée morose mais à 15 Kms de Drobeta Tarnu Saverin ma tristesse s’efface car le Danube vient de réapparaître.

Je pense être à l’hôtel pour une des derniéres fois car les prix vont changés en Serbie et en Hongrie et je vous parle pas de l’Autriche, l’Allemagne et la France…..Bob je te rassure ma tente va être réutilisée. En attendant la vue de ma chambre donne sur la Serbie et le Danube et je peux vous dire qu’il y aura encore des inondations car l’orage est en train de faire un festival !


Vue de ma chambre: le Danube pas de problème mais les terres d'en face c'est la Serbie!                              
Demain sera un autre jour avec les Portes deFer !

Samedi 19 Juin  Il est 5h30 et je me léve pour me préparer. Je voudrais dire un petit mot à Hugues au sujet de l'équipe de France, c'est plié je ne vois pas pourquoi le Mexique et l'Urugay se priveraient d'un match nul qui les qualifirait tout les deux !

jeudi 17 juin 2010

46e Journée Corabia - Calafat 17 Juin 2010

46e Jour Corabia – Calafat 17 Juin 2010
Hier j’ai fini ma soirée en dinant avec un groupe de Roumain dont un parlait un peu Français et faisait l’interprète et un autre était producteur de vin blanc Roumain et ça ne les gêne pas de mettre de l’eau dans leur vin et je leur ai signalé qu’en France c’était interdit qu’on pouvait se retrouver en prison pour un tel sacrilège ! et bien sûr j’ai bu 5 à 6 verres de vin blanc….j’étais inquiet pour le lendemain.



















Je suis parti à 6h sans prendre le petit déjeuner, car je suis décidé à faire 145kms pour pouvoir encourager les bleus ce soir. Cette nuit il y a eu un super orage, mais ce matin le ciel était bleu.
















Le matin de bonne heure je traverse les villages et je deviens parano, les coq chantent et je m’imagine que c’est pour saluer mon passage et l’après midi c’est les enfants qui me saluent en criant ‘’Hello’’ .
Ma route croise trois allemands parlant français nous faisons un échange de renseignements qui sont toujours fort utiles pour les uns et les autres.
Dans un café d’une station service, j’ai rencontré une prof de Français Roumaine très jolie et qui avait une grande envie de parler Français. C’est des rencontres tout le long de la route qui qui change de la méditation du pédaleur de fond.



















Quelques Roms ou Gitans croisés sur ma route.


C’était la journée des rencontres . Deux couples de cyclistes Bretons qui faisaient la traversée de l'Europe par la Loire et le Danube pour terminer à Constanta mais avec assistance, les bagages étaient dans la voiture suiveuse. Je les prends en photo avec mon portable et je raconte ma mésaventure avec le cordon de mon appareil et un des cyclo me dit: mais pourquoi tu mets pas ta puce photo dans ton ordi.....mais quel âne je fais de ne pas y avoir pensé sans doute la fatigue !donc probléme du cordon résolu.
Ils ont également un blog :

http://6acycle.over-blog.com/

Je longe le Danube mais je ne le vois toujours pas, heureusement qu’il y avait hier à l’hôtel.
Les 145 kms se sont fait sans problème, sans vent, dans la plaine du Danube donc sans relief et il faisait moins chaud que les autres jours, une de mes meilleurs moyenne 20 km/heure.
J’ai trouvé un hôtel pas cher comme dab et super bien…Je serai comme un coq en pate pour encourager les bleus. Allez la France

Peut être à tout à l'heure pour des commentaires sur le match
Dur,dur cette premiére mi-temps, nous aurions pu être mené, Il manque un meneur, il nous faudrait un Zidane ou Platni ou de mon époque un Kopa....un patron quoi....enfin attendons le seconde mi-temps les miracles peuvent exister ? à dans 45mns
Comment peut-on jouer dans les plus grands clubs Européens et  jouer à ce niveau.....moi qui parlais d'émotions....quelle tristesse, je ne sais pas si demain je pourrais pédaler ?
Soyons positif: Ils peuvent encore se qualifier mathématiquement.....rêvons un peu.
Enfin,demain sera un autre jour et tout ce qui nous tue pas nous renforce !

mercredi 16 juin 2010

45e journée

Alexandria – Corabia


Il est 11h 30, j’arrive dans la ville de Turnu Magurele et j'en profite pour manger dans une station service qui a internet. C’est fou la différence entre les Roumains du bas et ceux du haut, comme dirait Raffarin.

Ce matin, j’attends l’heure du petit déjeuner à l’hôtel car il est compris dans le prix de la chambre et il est copieux. Hier, j’ai mangé des bricoles achetées au super market - il faut tout de même contrôler le budget. En demandant mon chemin sans parler la même langue (pour Pierre Bailly), Jean, ce Roumain fort serviable, a sorti sa voiture pour me guider hors de la ville et me mettre sur la bonne route. Mes rapports avec les Roumains sont excellents, leur problème - entre autres - comme dans tout le monde occidental sont les Roms (rien avoir avec Roumains ou les ordinateurs).

Un premier pas vers la réponse à la question de savoir qui sont les Roms a été fait par hasard, en 1763, par Stefan Vali, étudiant hongrois en théologie, qui a rencontré à Leyden en Hollande plusieurs Indes - Malabars, étudiants en médecine. Vali a été fasciné par leur ressemblance avec les Roms qu'il avait connus en Hongrie. Ne se contentant pas d'une impression extérieure, il a noté plus de mille mots malabars qu'ils utilisaient et leurs significations. De retour dans sa patrie, il s'est adressé aux Roms pour connaître la signification de ces mots. Il a été surpris par la ressemblance de leur langue. Une étude détaillée de linguistes, historiens, ethnologues qui a suivi, a prouvé que l'origine indienne des Roms était hors de doute. Voilà en ce qui concerne les Roms ou Gitans ou Romanichels. Pour plus d'infos sur les Roms, voir l'histoire et origine des Roms.

Certains regrettent le monde communiste et certains autres sont heureux dans ce monde libre. C’est toujours la même histoire selon que vous soyez riche ou misérable.


Une chose qui me surprend beaucoup, ce sont ces paysans qui fauchent les foins sur les bords des routes et le nombre de sources dans les villages. Pays de contraste : l’âne et la charette côtoient les 4X4 Mercedes et autres.


Pour continuer mon histoire d’internet à la station service... Après avoir mangé, impossible de me connecter alors que ça marchait avant de manger. J’ai rentré mes photos sur l’ordinateur et j’ai continué ma route vers Corabia. A Corabia, je suis passé devant un hôtel en bordure du Danube et comme je l’ai trouvé bien et pas cher, j'ai pas trop hésité. J’ai pensé que j’aurais le temps de faire une lessive. Ma chambre a un balcon au pied du Danube et donc mon linge profitera de ce magnifique panorama. Par contre, 80 kms seulement, demain il faudra que je fasse un effort.

On m’avertit qu’il y a des inondations en Hongrie, mais vivons au jour le jour. Par contre, un problème pour le blog, j’ai dû laissé mon cordon d’appareil photo à la station service et je vais être obligé de faire mes photos avec le portable en attendant de trouver un autre cordon adaptable à mon appareil photo. Pourtant, je vérifie plutôt deux fois qu’une mes appareils depuis que j’ai égaré mon GPS.

Photo du Danube prise avec le portable à l'hôtel.

Une autre.

Mon poteau Sebb était l'invité de "Allô la planète !" avec Eric Lange hier soir sur France Inter. Il parle bien sûr de son "grand" tour d'Europe et vers la fin de son intervention, il parle un peu de moi (à partir de 43'25"). Merci Sebb et voici donc le lien :

Sebb sur France Inter